Pour les bonnes pratiques dans la prise en charge de l'autisme

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Guest

#26

2012-03-05 09:30

Cette attitude délibérément fière qui tire sa pratique éhontée des courants psychanalytiques prépondérants est inadmissible pour les familles, le corps médical et la science : non contents d'être inefficaces et ignorants ; ces courants fondés sur des pratiques non validées refusent de reconnaître qu'ils sont dangereux. Et pire encore ils sont prêts à tout pour ne pas se faire dégommer . Ignominie, bassesse, calculs politicards sont-ils des mots trop forts ?
Combattre ici est plus qu'une nécessité cela relève de la légitime défense.













Guest

#27

2012-03-05 11:56

Il est plus facile d'informer les familles sur les dangers de la psychanalyse que de convaincre les professionnels d'adopter de bonnes pratiques. Un psychanalysé est d'autant plus imperméable à la critique de la psychanalyse qu'il pratique cette technique depuis longtemps, ce qui ne lui permet plus,s'il s'agit d'un malade, d'être accessible à une véritable psychothérapie. En d'autres terme la psychanalyse est pourvoyeuse d'incurabilité. Il est donc nécessaire d' informer les jeunes parents qu'ils doivent systématiquement se renseigner auprès des professionnels de santé du type de technique utilisée, et qu'il est de leur devoir de refuser les soins quand il s'agit de psychanalyse.

Guest

#28

2012-03-05 12:39

Soutenez le combat pour la dignité des personnes atteintes d'autisme, comme de nombreux parents et professionnels le font depuis plus de trente années. Il faut continuer ce combat afin que nos enfants quel que soient leurs âges puissent avoir accès à des prises en charges de qualité, adaptées à leurs besoins concrets

Paul Tréhin
Ex Vice Président d'Autisme Europe et membre fondateur d'Autisme France.
Paul Tréhin

#29 Re:

2012-03-05 13:05

#26: -

Non monsieur ou madame, vos mots ne sont pas trop forts. L'incompétence et la malhonetteté des psychanalystes en matière d'autisme ne peuvent venir que de la cupidité etde leurs intérêts personnels. Certains qui avaient compris et adopté les idées modernes de l'autisme et les approches que ces idées impliquaient: prises en charches éducatives et comportementales, ont changé d'attitude afin de préserver leurs carières au sein d'un milieu psychiatrique dominé par des "fondamentalistes de la psychanalyses" lesquels ne se rendent même pas compte qu'ils sont en train de s'auto détruire par leur entêtement archaïque et criminel...

 

Paul


Guest

#30

2012-03-05 14:34

Ces hommes de pouvoir, les psychanalystes, barrent l'accès aux méthodes d'éducation structurée et à toute possibilité d'échapper à LEUR lecture de l'autisme.

Ce cléricalisme miellleux détruit des vies, gaspille notre argent, démolit l'esprit scientifique et toute forme d'esprit critique en général.

A l'image de tous les gourous de sectes, sentant leur mainmise vaciller, les voici qui se posent en victimes, négligeant ostensiblement, au passage, les dizaines de milliers de vies qu'ils ont contribué à briser par leur ignorance et leur totale incompétence.

Qu'ils s'en aillent et laisse place nette aux professionnels compétents.

Guest

#31

2012-03-05 15:22


NOUS N'ESPERONS PLUS RIEN MAIS NOUS SOMMES PRETS A TOUT

Guest

#32

2012-03-05 20:48

Signer cette pétition c'est un geste de solidarité alors faites passez le message, sincèrement.

Guest

#33

2012-03-06 13:19

LetS signer cette pétition nom d un ptit bonhomme!

Guest

#34

2012-03-06 15:12

Une approche de psychothérapie de soutien face à l’Autisme au 21ième siècle.
Définition et composantes de cette approche.

La polémique qui a cours à propos des relations entre la psychanalyse et l’autisme amène du questionnement. Quel type de prise en charge clinique devrait-on privilégier de nos jours, dans le domaine de l’autisme, surtout auprès des parents. La croyance dogmatique selon laquelle qu’en dehors de la psychanalyse, il n’y a point de salut a tout simplement été mise de côté. Répondre à cette question mérite réflexion et le recours à de la documentation est nécessaire. Dans cet article, une orientation est précisée de même que les composantes d’une prise en charge psychothérapeutique, adaptée aux réalités de cette problématique. Voici une présentation de cette approche contemporaine face à l’autisme.

Bases de l'approche: S’inspire des données scientifiques et de la mise à profit des grands courants médicaux et psychothérapeutiques pour le bénéfice de l’enfant autiste et de ses parents. Elle considère l’autisme comme un trouble neurobiologique ayant un fondement surtout génétique avec de possibles autres causes bio-environnementales. Tout a priori voulant expliquer l’autisme par des défaillances surtout chez la mère est exclu des bases de l’approche. L’autisme peut être à la fois une force et un handicap. Dans ce modèle, le diagnostic est posé après observation et analyse rigoureuse des difficultés d’un enfant. Ce diagnostic est posé à l’aide des critères officiels établis par le CIM et le DSM; sans aucun recours à une grille psychanalytique. Une évaluation psychologique poussée de l’enfant permet d’établir un inventaire précis de ses compétences et de ses lacunes sur le plan de son développement ou de son fonctionnement. Cette évaluation psychologique multifonctionnelle sert de base à l’élaboration d’un plan d’intervention adaptée aux besoins de l’enfant. Ce premier travail s’accomplit avec le concours des seuls spécialistes pertinents face à l’autisme soit le médecin généraliste, le pédiatre, le psychiatre et le psychologue. La réalisation du plan de prise en charge nécessite l’apport non seulement des spécialistes déjà cités, mais aussi de l’orthophoniste, du psychomotricien, de l’ergothérapeute, de l’éducateur spécialisé et de l’assistante sociale. La psychanalyse n’est pas utilisée pour le diagnostic et la prise en charge clinique au sein de cette approche de l’autisme. En effet, elle est trop à contre-courant de la science et son approche est mal adaptée à cette problématique.

Descriptif de l’approche: Aider et soutenir les parents à surmonter le choc du diagnostic. Faire place au malaise d’avoir eu un enfant anormal et permettre une intégration du deuil d’avoir voulu un enfant parfait. Encourager les manifestations d’attachement envers leur enfant autiste et leur faire comprendre qu’il est possible de lui offrir un avenir convenable. Les assurer de notre appui pour qu’il en soit ainsi, grâce à de l’assistance appropriée. Prendre en considération l’historique de l’enfant depuis sa naissance et des conditions d’accueil qui lui sont offertes dans son milieu familial. Prendre en compte le vécu de détresse des parents face à leur enfant et les aider à décoder leurs difficultés. Normaliser le vécu émotionnel et les réactions (sauf le dysfonctionnel) des parents tout en les aidant à les dépasser. Procéder au bilan des difficultés multiples posé par l’enfant y compris celles de nature relationnelle soit avec ses parents, mais aussi au sein de sa famille ou avec le monde extérieur. Faire également un bilan des stratégies et des efforts mis en place par les parents ou faites à leur demande pour remédier aux difficultés présentées par l’enfant. Dispenser une sensibilisation objective aux parents afin de démystifier les croyances inexactes et de faciliter chez eux la bonne compréhension des troubles du sceptre autistique. Présenter aux parents un plan de prise en charge adapté aux besoins de leur enfant. Porter attention à leur questionnement et à leurs inquiétudes légitimes, en leur apportant des réponses justes et honnêtes. Susciter l’adhésion des parents au plan de prise en charge et encourager leur mobilisation et leur participation à celui-ci. Mettre à profit sa propre compétence clinique dans la réalisation de ce plan pour remédier aux difficultés de l’enfant et celles des parents. Soutenir les parents dans leurs démarches pour rendre accessibles les approches psycho-éducatives et comportementales requises pour favoriser le développement et l’adaptation sociale de leur enfant. Briser l’isolement chez les parents. Les encourager à participer à un groupe de parole pour bénéficier de la solidarité et de l’entraide des autres parents d’enfant autiste. Être sensible à leur besoin de répit et les instruire pour diminuer, le stress, l’anxiété et l’épuisement. Poursuivre le soutien auprès des parents en portant intérêt à leur vécu et à leurs difficultés au cours du processus de prise en charge. Mettre en lumière les progrès de leur enfant et renforcer les acquis qui sont rapportés. Demeurer en lien avec les autres partenaires de la prise en charge pour remédier aux difficultés de l’enfant ou de leurs parents. Renforcer les parents dans leur rôle de premier responsable de l’éducation et de l’avenir de leur enfant. Soutenir les efforts des parents pour scolariser et intégrer leur enfant à l’école quand il sera prêt. Renforcer la compétence des parents et leurs bons efforts dans le processus d’évolution de leur enfant.

Avantages de cette approche: Elle n’est pas dogmatique et ne s’appuie pas sur des théories aberrantes et les Saintes Écritures psychanalytiques. Elle reconnaît les données de la science. Elle n’est pas en rivalité avec les approches alternatives centrées sur le développement et l’adaptation sociale de l’enfant autiste. Elle n’est que complémentaire. En fait, elle encourage leur utilisation en autant que cela se fasse de façon appropriée. Elle met à profit différents modèles psychothérapeutiques pour offrir une approche humanisante et pragmatique. Elle comprend bien la problématique de l’autisme; elle cherche à répondre aux besoins de l’enfant autiste tout en supportant les parents, afin de lui offrir un meilleur avenir. Elle ne discrédite pas les parents tout en les amenant à se mobiliser efficacement pour limiter les problèmes de développement et d’adaptation de leur enfant. Elle sensibilise les parents et outillent ceux-ci pour augmenter leur compétence parentale. Elle apporte support et conseils selon l’évolution de la situation et se fait disponible en cas de crise. Cette approche n’est pas un processus du genre interminable. Cette approche psychothérapeutique est issue des tendances contemporaines. Elle n’est pas centrée sur la guérison, mais sur l’amélioration de l’autonomie et le développement des compétences. Le travail multidisciplinaire demeure présent tout au long du processus, en privilégiant l’entraide et la solidarité entre les partenaires. Le respect et la non-rivalité entre les partenaires de la prise en charge sont valorisés.

Professionnel approprié : Cette approche relève de la compétence du psychologue et du psychiatre, non psychanalyste. Une compétence et une expérience reconnues en psychothérapie issue des courants contemporains sont essentielles. Le dogmatisme n’a pas sa place de même que les approches trop directives ou non directives. Le rôle du clinicien est très dynamique et très supportant envers les parents, en vue d’atteindre les seuls objectifs fixés. L’interaction avec les parents est encouragée et ceux-ci sont traités comme des partenaires essentiels au développement de leur enfant. Une bonne sensibilisation aux troubles du spectre autiste, comme on dit de plus en plus, est requise. Le clinicien doit être sensibilisé et croire aux nouvelles approches dites psycho-éducatives et comportementales. Il doit bien sûr adhérer aux fondements de cette psychothérapie et à la démarche de soutien clinique et d’accompagnement qu’elle poursuit Il y a suffisamment de psychiatres et de psychologues compétents qui pourraient satisfaire aux exigences de cette approche La psychanalyse ne s’est jamais positionnée en ce sens et est mal adaptée aux exigences de cette forme de psychothérapie, même si ces propos risquent de heurter l’égo des psychanalystes les plus intégristes. Il y va de l’intérêt de l’enfant autiste et non de celui du psychanalyste. Qu’il en soit ainsi !

Cette approche est dite ouverte et n’exclut en aucun cas le recours à un autre type d’approche psychothérapeutique ou de technique, si elle s’avère nécessaire. Des références sont possibles, le cas échéant. La technique du packing est vue comme impertinente et déconseillée aux parents. Le rôle du clinicien est d’apporter son éclairage aux parents face à tout problème qui se pose ou lorsqu’ils expriment un besoin particulier. Cependant, le choix de recourir à une autre approche ou à une autre technique doit appartenir à ceux-ci. L’expérience de d’autres pays nous indique que ce genre d’approche fonctionne très bien dans le domaine de l’autisme et ce sans recours à la psychanalyse. Il vaut toujours mieux investir dans une approche ayant des objectifs clairs et une démarche adaptée aux résultats que l’on est en droit d’attendre. En fin de compte, les parents ont besoin de ce type de soutien clinique et leur enfant des méthodes d’intervention psycho-éducative et comportementale, mais pas de la psychanalyse.

Les méthodes d’intervention psycho-éducative et comportementale pour l’enfant autiste

Des méthodes d’intervention psycho-éducative et comportementale ont été développées et expérimentées au cours des deux dernières décennies, le tout pour maximiser le développement et l’adaptation chez l’enfant autiste. Les résultats de celles-ci sont très probants, mais bien sûr elles ne guérissent pas l’autisme. Elles sont aussi loin d’être parfaites, mais elles ont le mérite de diminuer considérablement les difficultés de l’enfant autiste et ses retards de développement. Celles-ci se ramènent surtout aux trois suivantes et nous nous contenterons de les définir très brièvement. :

ABA : L’acronyme signifie Applied Behavior Analysis. (Analyse comportementale appliquée). Cette technique permet d’enseigner à l'enfant comment développer ses capacités d’apprentissage : être attentif, s’exprimer avec le langage et à être expressif, avoir des habiletés pré-académiques et plus d'autonomie personnelle (Courant comportemental).TEACCH¨:L’acronyme signifie Treatment and Education of Autistic and related Communication Handicapped Children (traitement et éducation à la communication fonctionnelle de l’enfant autiste). Favoriser la communication et l'autonomie dans tous les niveaux de fonctionnement de la vie de l’autiste. (Courant éducatif et comportemental).PECS : L’acronyme signifie Picture Exchange Communication System.(système de communication au moyen d’images).Favorise le bien parler et le communiquer adapté. Issu des connaissances approfondies des thérapies du langage et de l'orthophonie.(Courant orthophonique)

En matière d’autisme, la psychanalyse classique est non seulement non consensuelle, elle est impertinente.

Affirmer qu’aucune assistance appropriée n’est possible sans la psychanalyse est de la désinformation !

Raymond-Gabriel THERRIEN
Psychologue clinicien
Association Psytroma
Chroniqueur libre en santé mentale 2 mars 2012
eMail : psytroma@msn.com

Guest

#35 Re: Your comments on the French petition for good practices in autism

2012-03-06 16:12

#25: -

Thank you Professor Liberman.  You write "It would be criminal to fail to educate the public and set treatment guidelnes for these disorders with anything other than applied behavior analysis"...  While I'm not convinced that pure ABA is the only solution, psychoanalysis and related "therapies" are certainly the problem!  Indeed, you should not have used the conditional in your statement - IT IS CRIMINAL - and that is the whole problem!

 


Guest

#36

2012-03-06 17:45

2012, autisme grande cause nationale ! On verra...

Guest

#37

2012-03-07 11:13

Maman de jumeaux autistes je signe!

Guest

#38

2012-03-08 08:50

Enfin !
Charles

#39

2012-03-08 14:33

la psychanalyse a vécue et n'a rien à faire dans le giron de l'autisme et du soin en général. Vivement qu'ils dégagent de l'hôpital pour aller faire des consultations à 100€ les dix minutes et ne pas gêner les vrais praticiens.

Guest

#40

2012-03-09 01:22

Les théories psychanalytiques forment l'une des variantes morbides de la pensée rousseauiste. La célèbre formule « l 'homme nait naturellement bon , c'est la société qui le corrompt » devient avec les psychanalystes et en forçant à peine le trait : l'enfant nait naturellement sain , c'est la famille qui le déglingue.
Ces inepties trouvent audience auprès des spécialistes comme du grand public, tant la rhétorique opposant l’humanisme de la psychanalyse à la froideur de la neurobiologie garde – en France , plus que partout ailleurs - un grand pouvoir de séduction .

Dr Gabriel Wahl,

Pédopsychiatre

Caroline Bellito
Guest

#41

2012-03-09 03:16

Excellente initiative que cette pétition.
Nous avons en France d'excellents professionnels de l'autisme, trop peu malheureusement. Il est indispensable à mon sens que ces vrais professionnels (psychiatres et psychologues entre autres, dont certains noms figurent sur cette pétition et je m'en réjouis) soient mandatés pour tester les connaissances des autres... et pour mettre en place urgemment leur formation de façon à assurer de façon égale le suivi de l'ensemble des personnes autistes françaises, quels que soient leur âge et leur profil. Bien sûr il faudrait que cesse également cette politique de formation à moindre coût qui voit depuis si longtemps, par commodité, des incompétents en matière d'autisme en former d'autres... conduisant ainsi à l'inefficacité de l'accompagnement sur le terrain. Si l'on veut que les parents, comme le personnel des institutions, cesse de s'épuiser, il serait grand temps de s'atteler au problème par la base...
Acceptons enfin de rémunérer à leur juste valeur de vrais professionnels, français ou étrangers, qui transformeront le paysage de l'autisme français...

Trop peu de personnes autistes bénéficient à notre époque d'un suivi efficace utilisant les outils d'intervention ad hoc, parce que leur famille manque d'information, de bons professionnels, de moyens intellectuels (barrière de la langue, manque d'instruction) et, pire, de moyens !
Les familles devraient pouvoir faire confiance au service public pour leur donner l'ensemble des informations leur permettant de faire leur choix de suivi et d'orientation de leur enfant en toute connaissance de cause. Ce n'est malheureusement pas le cas actuellement. A cet égard, une refonte du fonctionnement de la MDPH, compte-tenu des disparités de compensation inacceptables constatées d'un département à l'autre, ainsi que la formation du personnel de nombreuses institutions et services de soins, s'impose.

Un mot sur la création de structures et de places pour l'accueil de nos personnes autistes : Créons-en, oui, à la condition d'y proposer un véritable contenu éducatif structuré et adapté, dans la bienveillance et le respect.

Pour ce qui concerne l'évolution de la personne autiste, il faut également savoir que :
Quel que soit son profil, un enfant autiste qui ne progresse dans aucun domaine, alors qu'il est "apparemment" pris en charge (comme Mr J-F Chossy, je préfère "pris en compte", plus respectueux) est un enfant dont le suivi ne correspond sans doute pas à ses besoins spécifiques.
Toute amélioration, si infime soit-elle, doit encourager les professionnels à poursuivre dans la voie empruntée, sans toutefois rester figé ! Le suivi doit s'adapter à la personne autiste en fonction de son niveau de départ et ensuite en fonction de son évolution !
Certes, cela demande une grande adaptabilité de la part de l'entourage et, en même temps, les personnes autistes le valent bien, n'est-ce pas ?

Une amélioration de la condition des personnes autistes et des personnes qui les entourent est possible, à la condition d'accepter pour les professionnels les plus réticents d'ouvrir leur champ de connaissances et d'aborder l'autisme d'une façon globale et enfin positive en tenant compte de toutes les connaissances à notre disposition aujourd'hui.
L'inertie de certains « professionnels », dont l'approche unique est l'objet des luttes intestines que nous connaissons, vient du fait qu'ils ont appris qu'il n'y avait rien à espérer d'une personne autiste. On peut donc comprendre qu'ils ne tentent rien ! C'est avec ces personnes qu'il conviendrait de travailler en équipe pluridisciplinaire afin de fédérer les compétences et leur montrer ainsi que l'éducation et l'instruction des personnes autistes est non seulement possible, mais surtout génératrice d'épanouissement vers un projet de vie digne.
Eduquées et instruites, un bien plus grand nombre de personnes autistes parviendraient à une autonomie leur permettant de s'insérer au mieux dans notre société, occasionnant ainsi une réduction non négligeable de la dépense publique , à réinjecter notamment dans le financement de la formation des AVS, des enseignants, d'accompagnants d'élèves autistes de plus de 16 ans comme les apprentis, d'accompagnants d'adultes autistes sur leur lieu de stage ou de travail (job coaching), etc.
La recherche pourrait également bénéficier d'un apport supplémentaire en numéraire (trop peu de moyens sont mis à la disposition de nos chercheurs...) afin d'investiguer non seulement dans le domaine de la génétique, des neuro-sciences, mais également dans des domaines moins connus (en France seulement !) et malheureusement dénigrés par méconnaissance des améliorations qu’ils peuvent apporter : les intolérances alimentaires, les intoxications aux métaux lourds, les pathologies du système digestif, et enfin les infections bactériennes (recherches menées par le Pr Luc Montagnier dont, curieusement, la présence n’a « pas été souhaitée » lors de la première journée parlementaire sur l’autisme du 12 janvier 2012… Que de freins en France !
Sur le terrain au quotidien depuis 14 ans, mon constat est encore trop souvent affligeant…
J'espère sincèrement que de cette grande réflexion nationale de 2012 naîtra une action toute aussi grande.
Mobilisons-nous pour qu’enfin la France cesse le discours au profit de l’action !

Caroline Bellito
Accompagnement des familles pour la gestion du quotidien
Accompagnement des enseignants pour la scolarisation des élèves autistes


Guest

#42

2012-03-09 20:26

Enfin !

Guest

#43

2012-03-11 20:31

la prise en charge de l'autisme doit devenir obligatoire
Jean-Paul Mialet, psychiatre
Guest

#44

2012-03-11 20:55

La prise en charge d'un patient quelqu'il soit, et a fortiori d'un autiste, nécessite une approche pragmatique n'excluant aucune des ressources de la psychiatrie : psychotropes, TCC et analyse du contexte - cela peut être, dans certains cas, une réappropriation de son histoire par le sujet avec l'aide d'une psychothérapie psychanalytique ou le débrouillage des influences de la constellation familiale grâce à une thérapie familiale. Il est regrettable qu'on oppose ainsi une thérapie à l'autre. L'autisme ne relève pas de la psychanalyse, mais l'approche psychanalytique peut être utile pour aider chacun à mieux identifier ses mouvements affectifs face à l'enfant autistique. De même, les TCC se montrent précieuses pour aider l'enfant autistique à acquérir certaines compétences sociales, mais elles ne se limitent pas à un dressage et s'appuient sur le lien affectif que tisse  l'enfant avec le thérapeute. Il est regrettable qu' à l'occasion de la prise en charge de l'autisme apparaissent des oppositions de camp qui témoignent de clivages archaïques (!) entre les pratiques. Dans la plupart des problèmes psychiatriques, aucun des intervenants ne possède seul la clé du mal et les efforts doivent être conjugués pour apporter un soulagement en tenant compte de chaque situation particulière.

 


Guest

#45

2012-03-15 16:12

pour Antonin et les autres enfants ,et courage aux parents

Guest

#46

2012-03-16 19:43

Quel force que ce réseau international !
D'originr française, travaillant en diagnostic au Québec, pensée behavioriste majoritairement....Je suis sans cesse dans cette revendication !!!!!!!!

Guest

#47

2012-03-25 10:51

Il est urgent de revoir nos connaissances et notre politique de santé mentale en France. Nous sommes, également sur ce plan, en faillite
Vinci

#48 Re:

2012-04-02 13:53

#44: Jean-Paul Mialet, psychiatre -

L'analyse du contexte familial, certes, certes .

Il est tellement facile de rejeter la responsabilité d'une situation sur quelqu'un ( ici la famille ou l'histoire familiale ) .

Si facile de réduire les symptômes autistiques à une mauvaise relation à l'autre . ( et là j'entend déjà la fameuse phrase : "l'autisme c'est au cas par cas, l'autiste comme tout individu à une histoire et une identité qui lui est propre" ) .

Pour ensuite dire : Qu'importe la cause originelle des troubles autistiques, nous psychanalystes sommes les champions de la relation à l'autre, c'est notre métier, laissez nous vous aider et aider vos enfants, nous allons faire des miracles !

 

Par contre combien de volontaires parmi les psychanalystes pour faire l'analyse honnête de la psychanalyse, de ses résultats, de son histoire, de ses ressorts, de son pouvoir ? Et d'ailleurs, qu'en bien même certains le voudraient, peut on être juge et partie  à la fois ?

Alors laissez nous juger la psychanalyse, elle en à grandement besoin .

Vous avez signé cette pétition, c'est bien, mais n'en limitez le sens par des propos réducteurs ou pour reprendre vos propres termes, archaïques.

 

René

#49 Re: Re:

2012-04-04 16:50

#48: Vinci - Re:

"Vous avez signé cette pétition, c'est bien, mais n'en limitez le sens par des propos réducteurs ou pour reprendre vos propres termes, archaïques"

Et c'est vous qui dites cela?

Quand Mr Mialet parle de réaliser "le débrouillage des influences de la constellation familiale grâce à une thérapie familiale" (donc pas psychanalytique mais familiale ou systémique si l'on préfère), vous vous traduisez que, ce faisant, il s'agit "de rejeter la responsabilité d'une situation sur quelqu'un (ici la famille ou l'histoire familiale)". Si ça ce n'est pas de la réduction de propos, je ne sais pas très bien que cela peut être d'autre (si ce n'est une bonne dose de mauvaise foi).

Pour ma part, je comptais signer cette pétition étant donné que le manifeste me semblait juste et avant tout fondé sur une approche empirique et non pas sur des positions idéalogiques que j'ai toujours combattu. Mais quand je lis les réactions dogmatiques, voire méprisantes, de certains, je ne peux partager ce genre de points de vue radicaux et réducteurs.

Bien à vous.

René

 


Guest

#50 Re: Re: Re:

2012-04-06 15:35

#49: René - Re: Re:

C'est trés facile de couper les phrases des autres en leur milieu, je vous cite :

" Mr Mialet parle de réaliser "le débrouillage des influences de la constellation familiale grâce à une thérapie familiale" (donc pas psychanalytique mais familiale ou systémique si l'on préfère) " .

Sauf que Mr mialet dit : " cela peut être, dans certains cas, une réappropriation de son histoire par le sujet avec l'aide d'une psychothérapie psychanalytique ou le débrouillage des influences de la constellation familiale grâce à une thérapie familiale."

http://fr.wikipedia.org/wiki/Constellation_familiale

Les constellations familiales sont une méthode de thérapie familiale transgénérationnelle créée dans les années 1990 par Bert Hellinger, ancien prêtre allemand devenu psychothérapeute, basée sur la mise au jour de l'inconscient familial par le biais de jeux de rôles et de psychodrames qui auraient le pouvoir de résoudre les conflits. Cette méthode n'a pas été développée à partir de la méthode scientifique mais à partir des intuitions de son créateur.

 

Selon Bert Hellinger, le terme « constellation » est un « raccourci de traduction », la bonne expression serait « poser la famille dans l’espace »5. Selon cette théorie, semblable à la psychogénéalogie, nos comportements, malaises, maladies seraient des reflets de conflits non réglés des générations précédentes. Dans cette perspective, nous faisons partie d'un système familial constitué de nos parents, frères et sœurs, conjoint(s), enfants, ainsi que les générations antérieures et toutes personnes qui ont pu être impliquées dans le destin de notre famille.

 

Alors dites moi, ignare que je suis, quelles différences ?

La psychanalyse = responsabilité des parents et des mères plus particulièrement .

Les thérapies familiales transgénérationnelle = responsabilité des générations précédentes .

 

Et bientôt monsieur René, vous allez nous parler de neuropsychanalyse, de mandats transgénérationnelle modifiant l'expression génique ?

Allez donc signer la pétition des 39, cela vous conviendra davantage, à n'en pas douter .

 

Vinci .